En un an, la représentation des LGBTQ+ dans la culture pop s’est considérablement améliorée. Voici le bilan de cette année un peu folle.
Aussi : la série Dickinson, un livre sur l’œuvre des sœurs Wachoswki
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En un an, la représentation des LGBTQ+ dans la culture pop s’est considérablement améliorée. Voici le bilan de cette année un peu folle.
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Dans son dernier album, Angèle chante être amoureuse d’une femme et les médias n’en parlent pas. Cela en dit long sur leur rapport à la bi et homosexualité.
Aussi : Daybreak et Let is snow
J’ai mis longtemps à regarder Les Grands, une série sur un groupe de collégien·nes. Des décennies de télévision française m’avaient convaincue qu’une série de chez nous sur des jeunes ne pouvait pas être bonne. Je me suis rarement autant plantée.
Aussi : la série Mrs Fletcher, et les films LGBTQ+ à la ferme (God’s own country, Tom à la ferme et la Belle saison)
Est-ce un hasard si mes deux chouchous d’amour Ryan Murphy chéri et ma puce Xavier Dolan ont sorti presque en même temps une série, The Politician, et un film, Matthias et Maxime, dans lesquels des personnes de même sexe s’aiment sans s’interroger sur leur orientation sexuelle ? Je ne crois pas. L’heure de la fluidité sexuelle est arrivée !
Aussi : Mytho et Le club des coeurs brisés
Dans Joker, le film de Todd Phillips en salles mercredi, on découvre un Joker effrayant et… efféminé. Entre son dos voué, ses maniérismes, ses tenues flamboyantes, son goût pour la danse, Joker rappelle les pires caricatures d’homosexuels. Cette homosexualité sous-entendue est écrite pour rajouter à la peur qu’il inspire. Joker dérange car il refuse de rentrer dans la norme de la masculinité. Il faut être fou pour se comporter de façon si queer.
Le Joker est loin d’être le seul méchant codé gay ou bi. En anglais, on parle de « queer-coded villain ». Ce trop est né dans les années 30, en pleine période de censure hollywoodienne avec le Code Hays.
Aussi : Transparent, Big Mouth et Ben Platt
Désormais sur le grand écran, Downton Abbey offre un peu de bonheur à Thomas Barrow. Unique personnage LGBTQ+ de la série, il nous rappelle un vieux trope : le gay méchant.
On lui préfère Jeremy Thorpe de A Very English Scandal et Payton Hobart de The Politician, des hommes prêts à tout pour réussir qui se trouvent être gay et bi.
Aussi : The Politican et Jonathan Van Ness