Dans Joker, le film de Todd Phillips en salles mercredi, on dĂ©couvre un Joker effrayant et… effĂ©minĂ©. Entre son dos vouĂ©, ses maniĂ©rismes, ses tenues flamboyantes, son goĂ»t pour la danse, Joker rappelle les pires caricatures d’homosexuels. Cette homosexualitĂ© sous-entendue est Ă©crite pour rajouter Ă la peur qu’il inspire. Joker dĂ©range car il refuse de rentrer dans la norme de la masculinitĂ©. Il faut ĂŞtre fou pour se comporter de façon si queer.
Le Joker est loin d’être le seul méchant codé gay ou bi. En anglais, on parle de « queer-coded villain ». Ce trop est né dans les années 30, en pleine période de censure hollywoodienne avec le Code Hays.
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