S02E01 Nouvelle formule !

Est-ce un hasard si mes deux chouchous d’amour Ryan Murphy chéri et ma puce Xavier Dolan ont sorti presque en même temps une série, The Politician, et un film, Matthias et Maxime, dans lesquels des personnes de même sexe s’aiment sans s’interroger sur leur orientation sexuelle ? Je ne crois pas. L’heure de la fluidité sexuelle est arrivée !

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#39 Joker n’a-t-il pas l’air un peu trop gay ?

Dans Joker, le film de Todd Phillips en salles mercredi, on découvre un Joker effrayant et… efféminé. Entre son dos voué, ses maniérismes, ses tenues flamboyantes, son goût pour la danse, Joker rappelle les pires caricatures d’homosexuels. Cette homosexualité sous-entendue est écrite pour rajouter à la peur qu’il inspire. Joker dérange car il refuse de rentrer dans la norme de la masculinité. Il faut être fou pour se comporter de façon si queer.

Le Joker est loin d’être le seul méchant codé gay ou bi. En anglais, on parle de « queer-coded villain ». Ce trop est né dans les années 30, en pleine période de censure hollywoodienne avec le Code Hays.

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#38 Méchant gay ou gay méchant ?

Désormais sur le grand écran, Downton Abbey offre un peu de bonheur à Thomas Barrow. Unique personnage LGBTQ+ de la série, il nous rappelle un vieux trope : le gay méchant.

On lui préfère Jeremy Thorpe de A Very English Scandal et Payton Hobart de The Politician, des hommes prêts à tout pour réussir qui se trouvent être gay et bi.

Aussi : The Politican et Jonathan Van Ness

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#37 Ça, le film gay qu’on n’attendait pas

Cette semaine, focus sur un film commercial pas très bon, Ça : Chapitre 2, et un film indépendant LGBT-friendly, Port Authority. Que faut-il attendre des blockbusters en termes de représentation ? Quelle place peuvent avoir les personnes LGBT+ dans les « films alliés » ? C’est parti.

Aussi : Portrait de la jeune fille en feu et Une femme fantasitque

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#36 Comment faire une série LGBT-friendly sans avoir de personnages principaux LGBT+
Omar-Ander-kiss

Une série sans personnage principal LGBT+ peut-être tout aussi puissante en terme de représentation LGBT+, de réalisme, de point de vue, de renouveau des intrigues qu’une “série communautaire”. Il suffit de penser la diversité à tous les niveaux : de la figuration à l’intrigue principale en passant par les personnages secondaires. C’est que nous prouve la série Good Girls.

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#35 Tout a changé il y a 10 ans avec Glee et Orange is the new black

Le premier épisode de Glee est sorti il y a (seulement ? déjà ?) dix ans. Ce fut une secousse. Enfin, des personnages LGBTQ+ avaient des rôles principaux, enfin ils avaient des histoires d’amours heureuses, enfin ils avaient des parents qui les soutenaient, enfin ils étaient traités avec autant d’importance que leurs acolytes hétéros.

Aussi : Orange is the new black et Dear White People

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